Soirée d'info - Peux-t'on encore filmer la police sans se faire arrêter ? - JOC/ZINTV
Soirée d'info - Peux-t'on encore filmer la police sans se faire arrêter ? - JOC/ZINTV
Peux-t'on encore filmer la police sans se faire arrêter ?
jeudi 26 novembre 2015 /
19h Pianofabriek. Rue du Fort 35 - 1060 Bruxelles
Peux-t'on encore filmer la police sans se faire arrêter ?
Soirée d'information autour du droit à l'image
avec Olivier Stein et Matthieu Beys, avocats de PROGRESS Lawyers Network
Jeudi, le 26 novembre au Pianofabriek à 19h
Salle de projection Arenberg
Rue du Fort 35 - 1060 Bruxelles
Venez ou envoyez-nous vos témoignages & questions par écrit sur (cont act@zint v.org), les avocats tenteront d'y apporter des réponses.
Dans le cadre de nos pratiques de média citoyen nous sommes régulièrement confrontés à la difficulté croissante de pouvoir filmer la police. En effet, - nul n'est censé ignorer la loi - disent-ils en fabulant qu'il serait interdit de les filmer pour des raisons de sécurité ou de terrorisme. Et pourtant, il n'existe aucune interdiction générale de photographier ou filmer les actions de la police. Il est légitime que des citoyens et journalistes filment ou photographient des interventions policières, que ce soit pour informer ou récolter des preuves du déroulement des événements et ce n'est en principe pas une infraction. Le précieux ouvrage "Quels droits face à la police" de Mathieu Beys nous éclaire sur nos droits, et contribue à renforcer le contrôle démocratique de la police par celles et ceux qu'elle est censé protéger et servir.
Jan Jambon, ministre de l'Intérieur, Steven Vandeput, ministre de la Défense et Theo Francken, Secrétaire d'Etat à l'Asile et la Migration sont membres de la NVA, un parti d'extrême droite à qui le gouvernement Michel a donné des postes aussi stratégiques que délicats pour notre démocratie... ils visent déjà à faire le ménage dans les quartiers populaires de Bruxelles.
Depuis l'arrestation de notre équipe de tournage lors des manifestations contre le traité transatlantique le 15 octobre, nous avons décidé d'entamer une procédure judiciaire contre la police en vue de défendre notre droit fondamental à exercer notre liberté d'expression en toute sécurité, mais c'est aussi l'occasion de poser le débat sur un vide législatif autour de l'émergence d'une presse citoyenne. De plus, militants et jeunes sont confrontés régulièrement à des policiers qui disent qu'il est interdit de filmer, voire qui effacent illégalement des images d'abus.
Plus que jamais il est nécessaire connaître nos droits, de défendre ainsi notre démocratie, notre droit d'exercer le droit à la communication.
Avec
Olivier Stein, avocat à Progresslaw, prend souvent la défense des victimes de violence policière. Il est membre de la commission justice de la Ligue des Droits de l'Homme.
Mathieu Beys est juriste, membre du département de droit pénal à PROGRESS Lawyers Network et collaborateur de l' « Observatoire des violences policières » (obspol.be), section de la Ligue des Droits de l'Homme s'occupant de suivre les manquements de la police.
Organisé en partenariat avec les JOC Bruxelles