Rencontre avec le reporter Mikaël Alberca
Rencontre avec le reporter Mikaël Alberca
Rencontre avec le reporter Mikaël Alberca
jeudi 5 novembre 2015 /
18h>20h Pianofabriek. Rue du Fort 35 - 1060 Bruxelles
Dans le cadre de l'initiation au cinéma documentaire
Rencontre avec Mikaël Doulson Alberca, lorsque le reporter a rendez-vous avec l'Histoire.
Jeudi, le 5/11 au Pianofabriek.
Rue du Fort 35 - 1060 Bruxelles.
Salle de projection Arenberg.
Il arrive que le reporter/documentariste ait rendez-vous avec l'Histoire, sans préméditation, comme ce fût le cas de Kim Bartley lorsqu'elle tournait "Coup d'État contre Hugo Chavez" ou Patricio Guzman en tournant "La bataille du Chili" parce qu'il documente les turbulence du réel. Ce fût également le cas de Mikaël Doulson Alberca lorsqu'il prît la caméra et filma l'insurrection du 28 octobre 2014. Les images ont circulé dans la presse Européenne et un documentaire est actuellement en cours.
Quelles sont les fonctions d'un cinéaste immergé dans un contexte insurrectionnel ? Être la bonne place, au bon moment... ? Peu importe la pauvreté des moyens dont il se sert pour rendre compte de l'événement, il relate parce que l'événement est plus fort que lui... ? Toutes ces questions seront posé à Mikaël qui en toute humilité nous présentera des morceaux d'un film en cours (dont quelques images ci-dessous vous donneront une idée).
Pour aller plus loin, nous vous invitons à lire ce précieux document : Insurrection et cinéma, entretien avec Thierry Odeyn
La manifestation du peuple burkinabé à Ouagadougou le 28 octobre 2014 a dégénéré en guérilla urbaine lorsque les manifestants ont quitté la Place de la Nation en direction du rond-point des Nations Unies avec le projet d'atteindre l'Assemblée Nationale pour l'occuper. Après quelques minutes de sit-in et d'occupation pacifique par les manifestants au rond point des Nations Unies, les forces de police ont lancé l'assaut et ont chargé les manifestants à coup de gaz lacrymogène et de camion à eau.
Les pick-up des policiers se sont lancés aux trousses des manifestants, en tirant des grenades de gaz lacrymogène parfois à bout portant. On déplore des blessés, mais pas de morts. La manifestation aurait rassemblé des centaines de milliers de manifestants à Ouagadougou, près d'un million selon les organisateurs.
Les partis d'opposition au CDP (parti au pouvoir) avaient lancé pour cette manifestation le mot d'ordre suivant : désobéissance civile, jusqu'à la chute du régime. Le Président du Faso Blaise Compaoré espère que le vote de jeudi 30 octobre à l'assemblée nationale lui permettra de changer l'article 37 de la Constitution sans passer par un référendum, et ainsi de se présenter à sa propre succession aux élections présidentielles de 2015.
Source : Journal de l'Afrique- Spécial Burkina Faso- Investig'Action