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08:30

Réflexion Une Clinique Politisée ?Des enjeux des réformes aux pratiques en jeu

samedi 23 mars 2013 à 8h30

Réflexion Une Clinique Politisée ?Des enjeux des réformes aux pratiques en jeu

23 mars 2013, Bruxelles : journée de réflexion « Une Clinique Politisée ? Des enjeux des réformes aux pratiques en jeu »

samedi 23 mars 2013

La journée de réflexion « Une Clinique Politisée ? Des enjeux des réformes aux pratiques en jeu » se tiendra le samedi 23 mars 2013.

Il s'agit d'une initiative spontanée mise en place par un groupe d'étudiants en master de psychologie clinique à l'Université Libre de Bruxelles soutenue par le BEPsy et la Faculté des sciences psychologiques et de l'éducation de l'ULB.

Cette initiative se veut ouverte au plus grand nombre : étudiant.e.s, travailleur.euse.s ou sans emploi et toute personne intéressée par le sujet.

Vous pouvez vous inscrire ou nous contacter pour plus d'information à l'adresse suivante : clinexique.polexitisee@gexmail.com

En espérant vous voir nombreux.ses,

Le comité organisateur.

Où ? ULB, Campus du Solbosch, bâtiment U porte D, auditoire 218A

Quand ? Samedi 23 mars 2013, 08:30 - 18:00.

ARGUMENTAIRE :

Comme dans d'autres domaines, le « champ psy » est actuellement l'objet d'importants changements, tant au niveau de ce qui est demandé aux travailleurs que de ce qui est offert aux personnes en difficulté. Divers enjeux sociétaux, cliniques et politiques contribuent à ces mouvements et s'actualisent dans des projets de réforme (projet 107). Au vu de ce contexte, il est primordial d'instaurer un espace de dialogues et de réflexions pour que toute personne concernée - travailleur comme étudiant - puisse prendre part au système futur et poser des actes en connaissance de cause. Les interactions entre le politique et la pratique de terrain sont déterminantes et se doivent d'être questionnées. En quels lieux se décide la manière de travailler et sur quelles conceptions se fonde actuellement la clinique ? L'idée d'axer les soins sur les propres ressources du sujet dans son milieu de vie et non plus sur la prise en charge institutionnelle est intéressante ; tout comme il est nécessaire de réfléchir aux conditions qui permettent à quelqu'un d'intégrer le social. Mais quels autres enjeux sous-tendent la « désinstitutionnalisation » et sur quelles conceptions se fonde cette visée de réinsertion ? Enfin, dans l'idée de défendre une orientation clinique qui fait une place au sujet, prenons-nous part aux réformes en essayant de faire valoir nos positions ou devons-nous réfléchir à des solutions alternatives ? Comment faire pour éviter que l'individu et sa subjectivité ne soient complètement récupérés par le discours capitaliste et le rationalisme scientifique de notre société contemporaine ? Et comment permettre qu'un sujet puisse faire valoir sa propre manière de s'en sortir dans le social, sans qu'il ne soit repris dans un programme thérapeutique visant à la conformité ?

Source : http://www.lejim.info/spip/spip.php?breve1231