• Téléchargement de la carte échoué pour:http://open.mapquestapi.com/staticmap/v5/map?key=NAB3yAHwhzquVPqAZDHSSMa5b1QnDDmb&size=370,195&zoom=15&center=50.6468921,5.5729289999999
mercr 24
19:00

Projection sur le coup d'etat au Honduras : "Quien dijo miedo"

mercredi 24 novembre 2010 à 19h

Projection sur le coup d'etat au Honduras : "Quien dijo miedo"

Projections & rencontres de la Casa Nicaragua

«QUIEN DIJO MIEDO
nous n'avons pas peur»

écrit et réalisé par Katia Lara, 52' (2010)

René est syndicaliste hondurien et acteur amateur pour les spots de télévision promouvant la consultation populaire pour l'élection d'une Assemblée Constituante prévue pour changer en profondeur la politique au Honduras. Le 28 juin 2009, au lieu d'une consultation, un coup d'état brutal renverse le président élu Manuel Zelaya et l'expulse du pays. René rejoint immédiatement le Front de résistance, comme beaucoup de honduriens et de honduriennes. C'est alors le réveil d'un Honduras inédit : avec un peuple qui malgré des médias, la violence et la mort, se soulève pour défendre ses droits. Nous n'avons pas peur est leur histoire.

Rappel]
Manuel Zelaya, président élu soutenu par le Parti libéral du Honduras (PLH, centre-droit) après avoir entammé le redressement économique du pays avait entamé une politique sociale qui n'a pas plus au grand propriétaires:

• Après ses premiers succès économiques, Zelaya s'attaque à sa deuxième promesse, la réduction de la pauvreté et renforce son virage social fin 2007-début 2008, augmentant le salaire minimum de façon inédite et promulguant, malgré ses origines familiales, une loi pour la protection des forêts. Il lance le programme @prende qui permettra à un million d'élèves de bénéficier d'ordinateurs dans les écoles publiques.

• En octobre 2007, il est le premier chef d'État hondurien à se rendre à Cuba depuis 1959, Il se rapproche ensuite du Nicaragua dirigé par Daniel Ortega (FSLN) et en faisant adhérer son pays d'abord à Petrocaribe (mars 2007), puis, en juillet 2007, à l'Alternative bolivarienne pour les Amériques (organisation économique initiée par le Vénézuela).
Le président Zelaya a ainsi perdu le soutien de la partie de la bourgeoisie tournée vers les États-Unis et, commençant à critiquer davantage ces derniers, a suscité l'inquiétude de Washington. Il protesta en septembre 2007 contre l'ingérence présumée des États-Unis au Vénézuela et en Bolivie et, le même mois, affirma à l'Assemblée générale de l'ONU que le capitalisme était en train de « dévorer les êtres humains ».
• Dans un entretien publié dans El Pais le jour du coup d'État, Zelaya affirmait: « j'ai pensé faire les changements à l'intérieur du schéma néolibéral. Mais les riches ne cèdent pas un penny. Les riches ne veulent rien céder de leur argent. Ils veulent tout garder pour eux. Alors, logiquement, pour faire des changements il faut incorporer le peuple.»

• Le 28 juin 2009 que le président Manuel Zelaya est arrêté et renversé par la droite dure épaulée par l'armée.

19h00 petite restauration.
20h15 Projection suivie d'une petite discussion.
Nos invites: Karen Bähr, hondurienne, chercheuse au Laboratoire d'études en développement, ULC
Sergio Bähr, hondurien, sociologue au Centre de Prévention, Traitement et Réhabilition des Victimes de la torture et leurs familles (CPTRT Honduras), membre du Front national de Résistance populaire"

http://casanica.org/accueil.htm

Source : http://casanica.org/accueil.htm
Source : message reçu le 23 novembre 19h