Projection - Mais nous sommes tous antiracistes
Projection - Mais nous sommes tous antiracistes
Projection film : Mais nous sommes tous antiracistes (de Thierry Odeyn)
dimanche 14 octobre 2012 /
18h Cinema Nova - Rue d'Arenberg 3, 1000 Bruxelles
DIMANCHE 14 OCTOBRE - 18h
Depuis 2004, les étrangers résidant de Belgique votent aux élections communales. Signe de parfaite intégration ? Pas si simple, comme nous le montrent, à 20 ans de distance, les documentaires de Thierry Odeyn et Frédéric Fichefet et Rajae Essefiani. Nous reviendrons avec eux sur leurs films.
Cinema Nova
Rue d'Arenberg 3, 1000 Bruxelles
Métro 1 et 5, Bus 29,38,63,65,66,71 - Arrêt Gare Centrale
ENTREE AU NOVA : 5€ / 3,5€ (ou 7,5€ / 6€ pour le double programme des soirées)
Mais nous sommes tous antiracistes
de Thierry Odeyn
Belgique / 1983 / vidéo / 50 minutes
A l'occasion de la campagne des élections communales de 1982, Thierry Odeyn filme un documentaire décapant sur le racisme ordinaire, les débats faussés et la normalisation du "problème de l'immigration" dans le discours politique des grands partis de droite comme de gauche. Un retour dans le temps édifiant qui nous montre combien le discours politique n'a finalement été modifié qu'en façade depuis l'octroi du droit de vote aux immigrés pour les élections communales, mais aussi combien les mentalités par rapport à l'immigration ont peu évolué.
Carnet de note a deux voix - proposition de film sur l'immigration maghrébine en Belgique
Frédéric Fichefet & Rajae Essefiani
2003 - Belgique - 73 min - vidéo
1986. Roger Nols, bourgmestre de Schaerbeek, pavanait à dos de chameau sur la place de la maison communale schaerbeekoise, caricaturant ce qui aurait résulté, selon lui, de l'extension du droit de vote aux étrangers. 13 ans plus tard, Marc Verwilghen, alors ministre de la justice, se demande s'il existe un lien entre criminalité et origine ethnique. A cette question, étrange, complaisante, Rajae Essefiani et Frédéric Fichefet réagissent par la révolte. Avec d'autres, ils créent le "comité contre le délit d'origine", et entament leur "carnet de notes". Ils reviennent sur une histoire belgo-marocaine de déjà 40 ans (50 ans aujourd'hui), et vont à l'encontre des discours réducteurs que notre société charrie trop souvent sur l'immigration.