jeudi 05
20:00

Discussion - Claudio Lavazza - un parcours de lutte intransigeant - Acrata

jeudi 5 juillet 2012 à 20h

Discussion - Claudio Lavazza - un parcours de lutte intransigeant - Acrata

Claudio Lavazza - un parcours de lutte intransigeant

jeudi 05 juillet 2012 20:00

Bibliothèque anarchiste ACRATA

rue de la grande ile 32

1000 BXL

Lieu:

Jeudi 5 juillet - 20h
Un parcours de lutte intransigeant
Presentation de l'autobiographie de Claudio Lavazza
Un compagnon italien viendra présenter ce livre, Pestifera la mia vita. En suivra une discussion.

A la fin des années 70, Claudio Lavazza part, comme tant d'autres jeunes enragés de sa génération, à « l'assaut du ciel », tentative de subvertir radicalement le monde existant. En 1981, on retrouve Claudio par exemple au sein d'un regroupement armé qui s'occupe alors d'attaques contre les matons, d'évasions (deux camarades sortis de Frosinone et quatre autres de Rovigo) mais aussi de vengeances
contre les commerçants assassins de braqueurs.
En clandestinité depuis 1980, il s'envole vers la France en ensuite vers l'Espagne. Son exil ne sera jamais une « fuite », mais bien un choix internationaliste de continuer le combat là où il se trouve et avec les moyens qu'il juge adéquats.
En 1996, Claudio est arrêté à Cordoue avec trois autres anarchistes sur un braquage où meurent deux flics. Il sera condamné à une très longue peine pour le braquage de Cordoue mais aussi pour plusieurs autres expropriations de banques en Espagne et en France.
Incarcéré au régime d'isolement FIES jusqu'en 2006, il participera sans relâche aux luttes à l'intérieur. Aujourd'hui, Il lui reste des dizaines
d'années de taule à accomplir en Espagne, sans compter une condamnation à perpétuité en Italie.

« J'ai réalisé preque tous les rêves que j'avais, et souvent je fais la comparaison entre mon existance et l'ouvrier que j'aurais été si j'étais
resté au village. Comme mes vieux camarades d'école, je serais aujourd'hui certainement marié et avec des enfants, obligé de travailler dix heures par jour pour faire vivre une famille. Crevé après le travail, je resterais là à fixer cette boîte idiote, confortablement assis en pantoufles, pour ensuite m'en aller au lit, mort de fatigue et détruit... Aujourd'hui, je ne serais probablement pas en prison.
Mais même s'il était possible de revenir en arrière, je ne changerais pas d'un milimètre la route que j'ai choisie. Que serait-il advenu de moi
si la lumière de la lutte n'avait pas éclairé mon chemin ? »


Un recueil de textes et de lettres de Claudio Lavazza, traduits en français, est disponible au local.

Source : http://bxl.indymedia.org/events/4789