Conférence débat - Les musées aiment-ils le public ?
Conférence débat - Les musées aiment-ils le public ?
Les musées aiment-ils le public ?
samedi 22 janvier 2011
À Liège, le samedi 22 janvier à 16H15 précises, dans l'Auditorium du Grand Curtius, le nouveau grand musée liégeois :
Conférence-débat et séance de dédicace, à l'occasion de la parution du livre de Bernard Hennebert, axé sur les droits des visiteurs : « Les musées aiment-ils le public ? » (aux éditions Couleur Livres ; 180 pages).
Pour cette conférence-débat : entrée gratuite, à 16H15 précises, par le hall d'accueil du musée, 136, Féronstré à 4000 Liège.
Accessible également, bien entendu, au public qui visite le musée ce jour-là, au tarif habituel, entre 10H00 et 18H00.
Bernard Hasquenoph, le préfacier, participera également à cette rencontre. En animant son site louvrepourtous.fr, ce visiteur parisien mène ses actions revendicatives vis-à-vis du Louvre, du Château de Versailles ou du Musée d'Orsay
Pour son quatrième livre, Bernard Hennebert s'intéresse à nouveau aux droits des usagers, là où ils sont quasi inexistants : dans le monde muséal. Il s'appuie sur ses visites menées depuis 25 ans dans les musées belges et étrangers. Il a également « testé » bien des expositions : Van Gogh à Amsterdam, Toulouse Lautrec à Paris, Magritte à Bruxelles, Giacometti à Seneffe, Bosch à Rotterdam, L'Art Déco à Londres, Chagall à Martigny ou Khalo à Bruxelles.
Le livre analyse comment divers musées sacrifient les droits de leurs visiteurs à la rentabilité : hausse important des entrées, présentation incomplète de la tarification, gratuités supprimées, interdiction de photographier, oeuvres annoncées mais retirées, préventes obligatoires et de plus en plus hâtives.
Nombre de musées se commercialisent. Une démarche culturelle établie sur le long terme risque d'être perdante face à des évolutions qui visent surtout la quantité et l'événementiel.
L'auteur propose des alternatives réalistes. En priorité, rassembler les usagers intéressés pour cimenter un contre-pouvoir capable de neutraliser tant d'évolutions mercantiles qui appauvrissent le supplément d'âme censé caractériser la culture. Des avancées concrètes en ce sens existent, tout particulièrement en Communauté française, mais ne sont guère médiatisées. La dernière partie de ce livre s'y emploie, ainsi que cette rencontre au Grand Curtius.