mercr 05
17:00

«sciences frictions» – rencontre #0

mercredi 5 septembre 2018 à 17h

«sciences frictions» – rencontre #0

ABSTRACT (pour se faire un idée, en bref)

Des rencontres régulières mais à fréquence encore indéterminée au Steki.
Concernant l'état des recherches, académiques ou non, dans les
différents domaines dits «scientifiques».
En attaquant la question sous plusieurs angles:

- Mises à jour générales et « de pointe ».
- Enquêtes sur les milieux scientifiques.
- Implications politiques et polémiques.

Deux distances d'implication proposées:

- Présence flottante de «J'écoute entre deux SMS» à «Ça, c'est trop mon
sujet de thèse!».
- Groupes de recherches circonscrites qui bossent sur un truc,
projettent un film, invitent la chercheuse maudite du moment, etc'.

Viens voir.

INTRODUCTION

Souvent considérées comme inaccessibles, les activités regroupées dans
ce qui se nomme «le domaine scientifique» n'en sont pas moins en partie
déterminantes pour ce qui concerne la suite du monde. Il n'est pas
simple de maintenir une connaissance et une compréhension à la fois
extensives et intensives sur les manœuvres qui se trament là, parfois
confinées à de petits laboratoires privés et fort peu publicisés.
Pourtant, dans bien des cas, il nous est possible de nous saisir de
certaines de ces questions, de comprendre quels en sont les enjeux et en
quoi cela «nous regarde», voire de construire une forme d'expertise pour
ne pas rester sans voix, sinon muselées, face à cette infantilisante
soi-disant autorité, La Science.
Il s'agit aussi de reprendre la main sur les forces qui nous animent
au travers de nos visions de la vie, du monde, et au-delà; et, pour
cela, de puiser aussi bien dans les sources académiques de la recherche
officielle que dans celles qui lui échappent en fabriquant d'autres
méthodes, d'autres questions, d'autres outils.

MATÉRIEL ET MÉTHODE

Des rencontres régulières mais à fréquence encore indéterminée
(mensuelle?) auront lieu au Steki concernant l'état des recherches dans
les différents domaines dits «scientifiques».
Ceci en attaquant la question sous plusieurs angles:

1 - Des mises à jour générales sur les différentes disciplines, et plus
ciblées sur les hypothèses actuelles et ce qu'elles impliquent en termes
d'enjeux et de perspectives; sur les différentes écoles et leurs visions
du monde respectives qui s'affrontent au sein des disciplines et entre
celles-ci; sur comment les recherches récentes percolent au travers des
conceptions et des mœurs, et quel type de déplacement elles y opèrent.

2 - Des enquêtes (modestes) sur les milieux scientifiques comme autant
de terrains de combat et sur la vivacité des recherches qui en sont peu
ou prou autonomes; sur les influences, les connivences et les stratégies
à l'œuvre et les formes de coercition qui y règnent; sur les histoires
des idées et pratiques innervées et capturées par des termes comme
«science(s)», «recherche», «preuve», etc'.

3 - Des réflexions sur ce que tout cela signifie, implique et configure
politiquement; sur quelles sont les prises de parti dans cette machine
et à sa périphérie, les brèches vers des fabrications et propositions
amies, et les moyens d'en étendre la publicité pour leur faire de la
place; et sur les orientations et productions adverses, leur degré
d'hégémonie et de nuisance, et les perspectives à portée de mains pour
les entraver et les saboter.

Et ceci, tranquillement, à s'naise, selon les goûts et les couleurs,
sans prérequis autre qu'une gnaque en platine iridié.

Ces rencontres peuvent aussi être l'occasion de convenir d'un ensemble
de publications de qualité qu'il serait stimulant de mutualiser,
d'organiser des visites et autres entrevues en lien avec les
explorations en cours, de mettre sur pieds les «assises transnationales
des recherches obscènes» d'où redonner force aux hypothèses écartées par
les études inféodées, et tutte quantum.

Pour permettre des modalités de participation multiples, deux distances
d'implication sont proposées, qui peuvent être adoptées selon la
disposition du moment:

- Une présence plus flottante mais néanmoins bienveillante, allant de
«Vas-y, t'sais, j't'écoute - entre deux SMS» à «Ça, c'est trop mon
sujet de thèse!»; histoire de venir piocher ce qui interpelle, y mettre
un grain - de sel, de sable - et se laisser éventuellement embarquer
joyeusement sur une ligne plus serrée (voir ci-après).
Toutefois - pitié! -, ne dites pas «électron libre».

- La constitution de groupes temporaires (ou non) de recherches
circonscrites - les «comités frictifs» - qui bossent plus avant sur un
truc spécifique pour en saisir les énigmes et les exposer lors d'une des
rencontres, projettent un film ou lancent une écoute, invitent la
chercheuse maudite du moment, etc'.

RÉSULTATS

Faut voir.

DISCUSSION

La blinde.

CONCLUSION

Une rencontre «zéro», donc, pour tâter le terrain, déterminer quelques
orientations solides, partager du matériel et des contacts, manger un
bout, et se faire peur ou s'exciter avec les derniers délires et les
nouvelles pistes - en éthologie ou en histoire, en nano-robotique ou en
physique des plasmas, en radiesthésie ou en cosmologie.

Bonne rentrée.

Source : https://www.lesteki.be/sciences-frictions-ren…