Soutien aux six inculpés pour avoir contesté une expulsion
Soutien aux six inculpés pour avoir contesté une expulsion
SOUTENEZ LES 6 HEROS INCULPES POUR AVOIR CONTESTE UNE EXPULSION
jeudi 1er décembre 2016 08:30
lieu : Palais de Justice
adresse : Place Poelaert, Bruxelles
Le 17 août 2016, un citoyen d'origine camerounaise est expulsé de force depuis la Belgique. Le jour de son « éloignement » il se débat et se retrouve entravé, pieds et poings liés dans l'avion de ligne qui doit l'emmener vers le Cameroun.
Jeudi 1er décembre 2016 aura lieu le procès de citoyens exemplaires qui ont exprimé leur opposition.
Soyons nombreux à leur manifester notre soutien.
Jeudi 1er décembre 2016 aura lieu le procès de ces 6 citoyens exemplaires.
Soyons nombreux à leur manifester notre soutien.
Rendez-vous à 8h30 devant le Palais de Justice de Bruxelles, Place Poelaert
Les inculpé.e.s et des délégations internationales seront présent.e.s
Une soirée d'information et de rencontre se tiendra
le mercredi 30 novembre, dès 18h30
Maison de la Paix, rue Van Elewyck 35
1050 Bruxelles
Appel cosigné par La Coordination des Sans-Papiers de Belgique
Le 17 août 2016, un citoyen d'origine camerounaise est expulsé de force depuis la Belgique. Le jour de son « éloignement » il se débat et se retrouve entravé, pieds et poings liés dans l'avion de ligne qui doit l'emmener vers le Cameroun.
« Le premier cri était celui du migrant étranglé suffoquant et bien étouffé » déclare un témoin, « et le second cri était celui des femmes, enfants et hommes qui contestaient ce traitement inhumain envers ce migrant ».
Peu à peu, des passagers se lèvent et expriment leur désaccord avec le traitement policier faisant ainsi preuve de bon sens et portant «assistance à personne en danger». Devant cette opposition, l'« expulsé » et ses « accompagnateurs » sont obligés de débarquer. Quelques minutes plus tard, les passagers se retrouvent face à la police remontée à bord. Celle-ci désigne arbitrairement 6 passagers parmi les personnes qui avaient marqué leur opposition ou leur inquiétude à l'expulsion. Ils seront rapidement débarqués, emmenés au commissariat et arrêtés durant 24 heures. Actuellement accusés de rébellion et entrave méchante à la circulation aérienne, ils sont traînés en correctionnelle.
Par cette mise en accusation, les autorités criminalisent et tentent de museler la contestation de leurs méthodes inhumaines. Elles font ainsi un pas de plus dans la répression de la solidarité et s'en prennent à toutes celles et ceux qui ne peuvent se résoudre à ce genre de méthodes. Nous devrions tous.tes nous taire et accepter en silence l'inacceptable.
Cette situation illustre la volonté du Secrétaire d'État Theo Francken, de mettre au pas toute résistance concrète à ces méthodes brutales et de fermer les portes à des solutions politiques à la question des sans-papiers et des demandeurs d'asile. Les arrestations, le ciblage des leaders sans-papiers, l'évacuation des occupations, l'accueil lamentable des demandeurs d'asile, les expulsions collectives et les discours agressifs et stigmatisants qui les accompagnent témoignent de ce constat